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Restos de plage : le décret qui fait des vagues

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Restos de plage : le décret qui fait des vagues
Tous en ensemble. Tous. Les plagistes sont plus que jamais mobilisés contre l'application stricto sensu du décret dit "Plages" de 2006 qui vise à réduire de 20 à 30% le taux d'occupation du domaine public maritime autorisé sur les plages naturelles et de 50 à 70% sur les plages artificielles. Le calcul étant imposé par plage et non par commune comme le réclament les plagistes. Et qui dit réduction de la surface d'occupation, dit diminution certaine de l'activité économiques pour ces professionnels. 
 
Sur des sables mouvants. Encore et toujours. Depuis plus de 10 ans, ils se battent contre la réglementation imposée en matière d'installation sur le littoral. Lors de la seconde Convention Nationale des Plagistes organisée à Cannes le 10 mai 2017, la profession a sollicité plus de souplesse dans l'application du décret "Plages" de 2006 afin de concilier les activités économiques et la nécessité de préserver les impératifs liés à l'occupation du domaine public maritime et de préserver l'environnement. Jusqu'alors, leurs revendications ont été vaines malgré leurs sollicitations auprès du Ministère de l'Environnement et le Secrétariat d'Etat chargé de la Mer. Les professionnels du secteur attendent désormais des réponses du nouveau Gouvernement.
 

Disparition de lots de plage

Interrogé par Les Echos, René Colomban, Président de la Fédération Nationale des Plages et des Restaurants rappelle que "ce sont 2 000 emplois qui sont à risque".  Il faut savoir que la seule région Provence-Alpes-Côte d'Azur compte 600 établissements de plage (sur 1 500). L'application à la lettre du décret "Plages" réduit, par exemple, le nombre de concessions de plages artificielles à Juan-les-Pins de 21 à 10 lots. A Cannes, sur 25 concessions de La Croisette, 4 devraient ainsi disparaître. 
 

Durée réduite et démontage

Autre point d'achoppement : le démontage obligatoire en fin de saison des lots de plages. Un coup dur pour ces professionnels - et plus particulièrement sur la Riviera entre Cannes et Nice - qui réalisent un tiers de leur chiffre d'affaires pour la partie restauration grâce aux congrès et séminaires hors saison estivale. Président de l'Association des Etablissements Balnéaires de La Croisette, Michel Chevillon estime le coût de la démolition des structures existantes et la mise en œuvre d'installations démontables à 1,5 million d'euros par plage. "Difficile à amortir sur douze ans », relève-t-il, dans la mesure où la durée d'occupation - selon le décret - passe de 15 à 12 ans. Ici, les plagistes ne voient qu'une issue de secours pour préserver leurs activités hors saison : être autorisés à démonter seulement en fin de concession plutôt qu'en fin de saison.
 
(Sources Les Echos)
Décret " Plages" de 2006

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  • Christophe Raguenaud